Et cela paraît-il pour des raisons d’indépendance. Alors que personne jusqu'à présent ne s'était plaint d'un éventuel caractère partial du médiateur. Bertrand Delanoé lui-même a d'ors et déjà décidé seul de cette nomination. Il s'agit de l'ancienne < défenseure> des enfants, Claire Brisset. Le nouveau médiateur ainsi nommé bénéficie d'un salaire équivalent à celui d'un secretaire général adjoint de l'hôtel de Ville. A l’heure ou les impots locaux vont augmenter, fallait-il augmenter encore les frais de fonctionnement de la Ville de Paris?
Lors du dernier Conseil d’arrondissement du 3e, le lundi 17 novembre, la majorité socialiste est apparue bien terne et abattue, déboussolée sans doute par l’incroyable psychodrame qui se joue en ce moment sur la scène nationale de leur parti. C’est Paris qui fait les frais de cette guerre interne au Parti socialiste : déstabilisation des élus, manque de motivation et d’imagination de leur part, préoccupés qu’ils sont pas d’autres enjeux sans doute plus importants à leurs yeux que l’avenir du 3e, et pire que tout, accusation systématique de l’Etat sur tous les points qui sont reprochés à la Mairie. En réponse à l’une de mes questions sur les nuisances sonores dans le 3e, c’est jusqu’au bruit de la Techno Parade qui devient la faute du gouvernement… Incroyable !
Voilà les principaux point de délibérations.
La ville de Paris s’est dotée d’un médiateur dès 1977. Il s'agissait jusqu'à présent d'un élu de la majorité qui ne recevait pas d'émolument suplémentaire pour cette fonction..Or l'Hôtel de ville vient de décider que le médiateur ne sera plus un élu et propose de délibérer pour lui donner un nouveau statut.
De la même manière, en rendant le stationnement des voitures très difficiles à Paris, les socialistes ont contribué à développer les deux roues dont on sait qu’ils polluent plus que les voitures en emettant plus de particules et qu’ils sont beaucoup plus bruyants de surcroît.
Paris comme dommage collatéral du crash du Parti socialiste
La Mairie d’arrondissement n’est pas la seule à être prise dans la tourmente : Bertrand Delanoë vacille également. Sa désertion de la course au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste est la preuve d’un évident manque de courage politique, à l’image de son mentor Lionel Jospin. Il a préféré mettre ses idées au placard et se ranger dans une coalition hétéroclite destinée à faire barrage à l’une de ses camarades plutôt que les affirmer… Bien mal lui en a pris puisqu’il a été défait dans sa propre section du XVIIIe arrondissement où Ségolène Royal a rassemblé 53,6% des voix contre seulement 26,5% à Martine Aubry, sa championne… Un échec symptomatique de la faiblesse du Maire de Paris.